• Elle sortit revigorée de son bain et de bien meilleure humeur. Elle se dirigea vers l'armoire, une serviette de bain ceignant sa poitrine et tomba en admiration devant la garde-robe de Texas : ce n'était que vêtements de marque aux tissus somptueux. Elle palpait doucement les matières luxueuses quand sa main s'arrêta instinctivement sur un fourreau de satin rouge, le caressa presque rêveusement. Cette robe lui évoquait quelque chose de lointain ! mais quoi ? Son choix en tout cas était fait.

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  • Après avoir répandu dans l'eau chaude de l'essence de jasmin, la jeune femme s'y glissa avec volupté, savourant la caresse de la mousse contre sa peau irritée. Elle se savonna doucement, chassa minutieusement jusqu'au plus minuscule grain de sable puis s'accorda quelques minutes de parfait bien-être, immobile, les yeux clos.

    Un air de musique enjouée lui parvint... Funky à  souhait... Mais il lui était complètement inconnu !

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  • Lélio passa la tête à  travers l'arche.

    - Bonjour, mademoiselle, êtes-vous visible ?

    - NON !!! cria la jeune femme en essayant de cacher dans un geste dérisoire sa nudité.

    Lélio tourna courtoisement le dos pour ménager sa pudeur.

    - J'ai pensé que vous aimeriez prendre un bon bain moussant avant de déjeuner. J'ai laissé des serviettes et des sels de bain sur le rebord de la baignoire. Et... euh... vous pourrez farfouiller dans l'armoire de mon amie pour vous choisir une tenue...euh.. un peu plus décente !

    - C'est très aimable à  vous ! Mais vous êtes sûr que votre amie ne verra aucun inconvénient à  ce que je lui emprunte des vêtements ?

    - N'ayez aucune crainte à ce sujet : Texas a pour principe inébranlable de ne porter ses habits qu'une seule et unique fois. Ensuite, elle en fait don à des associations caritatives ! Au contraire, vous lui rendrez service en la débarrassant de ses « vieilles » guenilles !

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  • Le reflet qu'elle découvrit dans le miroir assombrit son humeur, déjà  maussade. Ses cheveux pendaient en mèches lourdes et poisseuses et il lui semblait être couverte de sable.

    Elle s'apprêtait à  saisir la brosse posée sur la coiffeuse quand elle suspendit brusquement son geste : elle avait avancé la main gauche mais ne savait plus si c'était sa main usuelle.
    Etait-elle droitière ou gauchère ? Comment pouvait-elle venir à douter d'un geste si naturel et spontané ? Choisissant finalement la main droite, elle commença à  démêler ses cheveux gluants avec des gestes lents et maladroits.

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  • Elle avait l'impression que son corps n'était plus qu'une immense courbature comme si on l'avait roué de coups ou comme si elle avait dû fournir des efforts physiques dont elle n'avait pas l'habitude. Elle tenta de réunir assez d'énergie pour se lever et marcher jusqu'à  la coiffeuse. Enfin, après de longues minutes, elle se glissa hors du lit et fit quelques pas chancelants.

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